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 You once hated me... Why do you save me now? ✗ Ft. Meri-Hayll McKay.

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A. Seith Ridley
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Et en gros, t'es qui toi? : Un mec étrange, qui préfère la compagnie des animaux à celle des humains, pour avoir été traité comme tel par les gens de son âge. Quelqu'un qui n'a connu l'amour et l'amitié qu'une fois, et qui hésite franchement à se réinvestir... </3



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MessageSujet: You once hated me... Why do you save me now? ✗ Ft. Meri-Hayll McKay.    You once hated me... Why do you save me now? ✗ Ft. Meri-Hayll McKay.  EmptyMar 5 Mar - 14:25


You once hated me.
Why do you save me now?


Il fallait sortir. Bouger. Explorer. Tout était à la fois trop calme et trop anarchique. En temps normal, on aurait diffusé l'alerte de ce chaos aux infos. Mais le temps n'était plus à la normalité, et les adultes manquants, il était impossible à quiconque d'émettre un bulletin de nouvelles. À son grand dam, Seith devait donc sortir de chez lui. La peur au ventre, il fit coulisser lentement la baie vitrée et se retrouva dehors, dans l'air frais de la nuit. Six paires d'yeux jaunes vinrent immédiatement à sa rencontre. Quelques miaulements retentirent. Il sourit. "Je ne serai pas long." promit-il à la cantonade. "Je reviendrai..." du moins, je l'espère, songea-t-il. Puis, lentement, précautionneusement, il fit le tour de la maison. Jeta un coup d’œil dans la rue. Rien. La voie semblait libre. Personne de sa connaissance ne se trouvait sur les lieux.

Moindrement rassuré et toujours nerveux, il s'éloigna de la demeure de ses parents à grandes enjambées, évitant de mirer celle de Cassandra au passage. Bien qu'il fit sombre, il tira de sa poche une paire de lunettes fumées qu'il cala sur l'arête de son nez. Après tout, la prudence était mère de sureté. Il était tout simplement loin de se douter que quelqu'un qui porte des lunettes de soleil la nuit attire franchement l'attention. Et c'est en plein ce qui se produisit : sa bêtise attira sur lui l'attention d'un groupe de jeunes à l'angle d'une rue. Merde, jura-t-il intérieurement. Ils ne m'ont peut-être pas reconnu... Il se déroba dans l'idée de faire demi-tour, croisant les doigts pour ne pas avoir été reconnu. Peine perdue. Les ados l'avaient bien reconnu et s'empressèrent de le prendre en chasse en poussant de puissants « Viens-là, on va s'amuser un peu. Viens donc faire la fête avec nous, allez ! ». Le non qu'il aurait aimé hurler resta coincé dans sa gorge. Une fois n'est pas coutume, il se dépêcha, priant pour les semer. Mais ils étaient plusieurs et désiraient tant s'acharner que ses efforts coulèrent lamentablement les uns après les autres. Il eut à peine le temps de pousser sur sa vitesse que le petit groupe de fêtards à moitié saouls l'encerclèrent. Réprimant un gémissement, il patienta. Le coup viendrait. Ils s'amuseraient. Le laisseraient sur place. Il s'attendait à tout, absolument tout de leur part. Sauf d'être assommé et emporté.

Il reprit conscience en proie à un mal de tête lancinant, à des lieues et des lieues de la rue dans laquelle il avait croisé ses agresseurs. L'air embaumait l'alcool, la sueur, la débauche. Sonné, il parvint à peine à reconnaître quelques visages. Tous portaient un verre à la main. La musique battait fort à ses tempes, lui meurtrissant le crâne. Merde, jura-t-il une seconde fois, mentalement toujours. On m'a traîné dans un party... Il regarda de part et d'autre de lui-même, embrumé, souffrant. Un party au beau milieu de la forêt !? Quelle jolie bande de tarés ! Et après, c'est moi qu'on traite de fou ! Alors qu'il gesticulait pour se déprendre, pour se redresser, on remarqua qu'il était éveillé. « Eh, il est conscient ! » beugla une voix. « On va enfin pouvoir s'éclater ! » en rugit une autre. Des acclamations jaillirent. La fête allait commencer, oui. Pour confirmer ces affirmations, Seith reçut de plein fouet un coup qui lui coupa le souffle.


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MessageSujet: Re: You once hated me... Why do you save me now? ✗ Ft. Meri-Hayll McKay.    You once hated me... Why do you save me now? ✗ Ft. Meri-Hayll McKay.  EmptyMar 5 Mar - 20:16


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♦ A. Seith Ridley ♦ Meri-Hayll McKay ♦

Je m'étais vêtu d'une robe de fête et ma sacoche pour rejoindre Victoria à la voiture de Max. Bien sûre, il n'avait pas pris la laide voiture qu'il avait avant la soudaine disparition des adultes. Non. Il avait pris la belle voiture de sport de son plus grand frère. Il n'y a donc rien qui a une valeur à ses yeux. C'est tout de même la bagnole d'un disparue et lui s'en moquait... Bref, comme tous les gens avec qui je me tiens à vrai dire. Ils ont tous pris quelques choses aux gens qu'ils aimaient et les utilisaient à leur guise. En tout cas, il fallait dire qu'ils ont eu du cran de prendre ces choses.

Bref, arrivé en face d'eux, je leur fis la bise et monta à l'arrière. Il démarra et la musique enterra le son du moteur tellement elle était forte. Ça ne prit pas dix minutes que nous étions près de la faites. Il garera sa voiture comme il avait conduit... C'est-à-dire comme un malade. C'est pourquoi ma tête heurta la fenêtre près de moi. Max vit dans son miroir que j'avais une belle trace rouge dans le front. Il se mît à rire de moi. Qu'avait-il de drôle ? Je m'étais carrément fait mal. Il aurait pu me tuer.... Mais à la place de lui dire je lui fis un petit sourire. Il était pas question de se le mettre à dos. Victoria me passa alors son fond de teint pour faire disparaître la plaque rouge de mon front.

Nous le suivîmes, car lui seul savait se passait la petite fête dans les bois. Sur le chemin, je ne manquai pas d'accrocher un ruban à un arbre pour ne pas me perdre. De toute façon va bien falloir ramener certaine personne chez eux et pour ne pas qu'ils sombrent n'importe où. Il faut qu'on puisse les retrouver ou du moins qu'ils retrouvent le chemin du retour.

Arrivé au camps, la fête battait déjà son plein. Les gens dansaient comme des déchaîner et buvait comme des troues. Quelqu'un m'apporta un verre rouge rempli de bière. Le plus c'est que je déteste ça. Je fis mine dans boire et le donna à la personne passant par là. Je rejoins mes amies afin de danser avec elle. Je fis un concours de shooter avec Brie. Puis, nous sommes retournés danser.

Ceci dit un peu plus tard, Max et sa gang partir chercher d'autres choses pour s'amuser encore plus. Je ne croyais pas qu'ils allaient aller chercher, ce que je vis, un corps sans vie. Sérieusement, à quoi pouvaient-ils penser en faisant ça. J'étais sûr que le pauvre était mort, mais fini par ouvrir les yeux. Ça me soulagea, mais ça voulait dire, pour lui, plus d'ennuis... Il se fit immédiatement remarquer, car il avait ouvert les yeux. Les garçons commencèrent à s'en servir comme punching bag. Le pauvre. Il fallait que je l'aide, mais comment.

Je réfléchi, mais rien. Je regardai aux alentours et vis une fille en train de se déshabiller et essayer de grimper à l'arbre. Voilà ! Il y avait une distraction. Il était dommage pour cette fille, mais le pauvre allait finir par mourir. Alors, je pris un bon ton de voix et dis:

« Hey ! Tout monde ! Il y a quelqu'un qui aimerait retourner à l'état sauvage. »

Les gens se tournèrent dans la direction que mon index pointait et certaine personne s'écria qu'il était temps de la chasse. La chasse était un terme pour baiser avec les filles qui décidaient de se déshabiller et de partir en courant n'importe comment. Un jeu dont je n'ai jamais participé et je ne participerais pas. J'aime mieux m'en tenir loin. De toute manière, je ne me saoulais pas pour ça et autre raison.

Pendant que tous étaient occupés, je m'approchai du garçon et lui demanda s'il pouvait se lever. Puis. Je pris un de ses bras le forçant à se mettre debout. Je tiens et lui dis:

« Suis moi... Avant qu'il ne remarque quoique ce soit. »

Car oui, ce n'était pas tout le monde qui participait à ce jeu. D'autres préféraient s'embrasser ou encore danser très collés.


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MessageSujet: Re: You once hated me... Why do you save me now? ✗ Ft. Meri-Hayll McKay.    You once hated me... Why do you save me now? ✗ Ft. Meri-Hayll McKay.  EmptyMar 5 Mar - 21:50


You once hated me.
Why do you save me now?


Souffrance. Tout n'était que souffrances, rires, moqueries, coups. Même pour quelqu'un qui en avait l'habitude, Seith avait du mal à rester impassible. N'importe qui aurait flanché à sa place, et il était à deux doigts de craquer également. Dents serrées, il prit une grande inspiration, attendit le coup qui l'achèverait - façon de parler, bien sûr. Le coup ne vint pas, et bien qu'il eût entendu l'exclamation excitée, tonnante, de l'une des jeunes femmes présentes, il ne saisit pas immédiatement pourquoi. Il faut dire qu'il n'avait pas coutume des allusions des autres, ayant passé trop de temps au milieu de son cercle félin. Archer ouvrit lentement un œil, puis le second. Les mecs qui le cognaient l'avaient lâché et fixaient quelque chose. Quant aux filles, qui n'avaient fait qu'applaudir leurs chéris (ou le mec qu'elles convoitaient, qu'en savait-il ?) elles avaient également tourné la tête, mais soupiraient. Regardant dans la même direction que les autres, il aperçut et comprit bien vite la cause de cette... pause. Le rouge lui monta aux joues. Il déglutit. Seigneur, ce que les gens allaient loin dans ce genre de fêtes ! Était-ce toujours ainsi, ou il s'agissait d'un comportement nouveau du à la soudaine disparition de l'autorité ? Cette fille là n'éprouvait donc aucune gêne à se dévoiler ainsi, devant la flopée de brochets et de minettes qui la dévoraient (ou la détestaient) des yeux ?

Seith suivit les fêtards des yeux lorsque quelqu'un déclara la chasse ouverte. Il n'eut aucun mal à se figurer ce que cela voulait dire. Pauvre fille... ou était-elle consentante ? Il s'interrogeait, transi de douleur, lorsqu'il sentit quelqu'un s'approcher. D'abord, il ne la reconnut pas. Elle ressemblait à toutes les autres, blonde, bien habillée, maquillée et, il devait l'avouer, canon. Toutes les filles de cette fête l'étaient. À son grand étonnement, elle lui demanda s'il parviendrait à se lever. D'abord trop sonné pour réagir, il devint ensuite méfiant. Se lever pourquoi ? Il s'empressa de lui demander. "Pourquoi faire ?" Sa voix était éraillée, cassée. Il n'obtint aucune réponse - du moins, pas une réponse verbale. Soudainement, elle lui empoigna le bras et l'attira vers elle. Lâche et faible, il fut contraint de forcer le mouvement, qui le remit sur pieds. Seith fronça les sourcils, perplexe. Elle avait été brusque... sans l'être, dans une attitude qu'il n'arrivait pas à s'expliquer. Il se dépêcha de retirer son bras de sa poigne, aussi vivement que si son contact l'avait brûlé. "Wow ! Qu'est-ce que tu me veux, exactement !?" s'exclama-t-il, frottant son bras à l'endroit où sa main s'était refermée, incapable de laisser couler. Pour la seule fois de sa vie, on lui offrait une main pour se relever. Enfin, offrait était vite dit, mais elle l'avait tout de même aidé... d'un sens. Restait à voir s'il s'agissait du fameux « je t'aide pour mieux te poignarder dans le dos » ou d'un élan de compassion sincère.

Un ordre de sa part répondit de soi à sa question, mais souleva encore deux fois plus de questions dans l'esprit du jeune adulte. "Te suivre... ?" fit-il, incertain. Pourquoi la suivrait-il ? "Qu'est-ce qui me prouve que je peux bel et bien te suivre, hm ? Qu'est-ce qui me dit que c'est sans risques ?" En ayant vu des vertes et des pas mûres au cours de son enfance et de son adolescence, Seith était au fait que rester sur ses gardes était le meilleur moyen d'échapper à la torture verbale ou physique. Par contre, tenir tête aux autres comme il venait de faire avec la fille, dont l'identité lui échappait toujours, n'était pas la meilleure des solutions. Si elle se fâchait ? Il se rasséréna, s'y efforça. La colère d'une seule fille était moins dangereuse que les parties de plaisir sadiques d'un groupe de défoncés... Qui plus est, la fille en question ne semblait pas tout à fait dangereuse. Indomptable, peut-être. Dangereuse... c'était compliqué.

En tout cas, presque plus personne ne leur prêtait attention. On les remarquait sans les remarquer, comme on dénoterait la présence d'un couple étrange, mais pas tout à fait déplacé. La vision des gens saouls devait vraiment être merdique, alors. Plus encore que leurs moyens de réflexions... ou pas. Une fête en plein cœur de la forêt, c'était délirer grave. Seith hésita, brusquement ramené à la situation. Elle... Ils... Ah... tant pis pour sa méfiance. Il pouvait bien la ranger. Il s'attendait d'ores et déjà à être entrainé de force, comme elle avait fait pour le relever, de toute façon. "Soit. Je te suivrai... Si... Allez, fonce." s'empêtra-t-il, dans un semi-couinement. Il croisa les doigts pour avoir pris la bonne décision, tout en observant la bande d'illuminés. Il ne pouvait rien lui arriver de pire que ce à quoi il venait d'échapper... non ?



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MessageSujet: Re: You once hated me... Why do you save me now? ✗ Ft. Meri-Hayll McKay.    You once hated me... Why do you save me now? ✗ Ft. Meri-Hayll McKay.  EmptyLun 11 Mar - 11:07


Let me help you


♦ A. Seith Ridley ♦ Meri-Hayll McKay ♦

Lorsque je l'avais tiré de sa position de personne presque morte, il n'avait pas montré aucune résistance. Même qu'il fût facile de le mettre sur pied. Aussi vite que je le mis sur pied aussi vite il se dégagea de ma poigne comme si j'allais lui broyé le bras. Franchement, avec la force que je possède c'était totalement impossible. Je n'aurais pas pu le lui casser. De toute manière avec les coups qu'il venait de recevoir sans se faire casser quoique ce soit, je n'imaginais pas pouvoir le briser avec si peu, mais bon je ne le lui révélai pas. Puis, tout ce que je voulais c'était de partir au plus vite avant que leur chasse soit finie, car, après leur jeu, il aime bien cogné les gens dans son genre qui se laisse faire sans rien dire. D'ailleurs, ça les amuse quelqu'un qui ne leur dit rien et qui essai de garder ça à l'intérieur, car ils savent qu'il finira par crier le crie de sa vie... Mais contraire à ce que le punching bag du moment pouvait penser en ce moment ce genre de choses ne me faisait pas rire, car, depuis que les adultes sont disparus, les gens sont devenus plus violent. C'est l'une des raisons pour laquelle j'aime mes masques parce que je ne m'attire aucune douleur. Il en vaut mieux ainsi. Non ?

Bref, je lui demandai de me suivre, mais c'est à ce moment qu'il décida d'offrir de la résistance. Je crois qu'il a remarqué que je n'étais qu'une fille et ça doit être ça qui lui permet de faire sa tête dure... ou peut-être pas, car il me demanda ce qui prouvait qu'il pouvait me suivre. Il est sérieux ? Il préfère mourir à la place de se faire entrainer loin d'ici et dans un lieu sûr. Quel étrange logique. Quoique je le comprends d'être sur ses gardes. J'aurais fait pareil dans sa situation, car je craindrais le pire. Je pris une respiration et lui dit:

- Écoute. Je ne sais pas si tu trouves que c'est plus risqué d'être avec une fille comme moi ou d'attendre l'équipe de football. C'est ton choix si tu veux rester ici et te faire ramasser à leur retour. Je ne fais que ça pour t'aider. Tu fais ce que tu veux de mon aide... Mais ta place, je suivrais, car je ne voudrais pas me faire démolir. Enfin à toi de voir. Tu es maitre de ton propre corps, mais décide toi vite, car le jeu peut finir plus vite que tu ne le crois.

Je ne savais pas si mes paroles allaient être utile, mais du moins j'aurais essayé. S'il ne prenait pas la main que je lui tendais c'était lui qui allait avoir mal pas moi. Je trouvais que la réponse tardais à venir. Je regardais autour de moi un peu nerveusement. Tout était normal personne semblait avoir remarqué ce que je faisais.

- Bon. Hum... Tu fais ce que tu veux... Tu ne veux pas accepter. Fine. Enfin... Si tu veux te perdre, c'est ton choix.

J'allais lui tourner le dos pour aller m'asseoir sur un banc, lorsqu'il se décida enfin. Avec un peu d'hésitation dans sa voix, il accepta ma proposition de l'aider. C'était parfait. Du moins, même s'il n'avait pas confiance en moi, au moins, il me laissera le guider jusqu'à la sortie. C'est un mal pour un bien, même si je comprends sa résistance.

- Parfait, allons-y.

Je me saisis de sa main pour qu'il se dépêche à me suivre... Mais je jetai un dernier coup d'oeil en arrière de moi pour voir si quelqu'un avait remarqué. Personnes ne nous prétaient attention. Nous commencions à marcher vers le noir de la forêt. Je pris alors ma lampe de poche pour mieux voir les rubans que j'avais accrochés sur certains arbres. Espérons qu'elle ne les a pas enlevés. Nous marchions, lorsque je vis le premier. J'étais sur la bonne voie. Pendant ce temps-là, je n'avais pas lâché la main. Lorsque je réalisai, je le lâchai et lui dit:

- Désoler... pour ça, mais c'était pour que tu ne te perds pas. Tu vas savoir me repérer si je te lâche ? Il ne faudrait pas que tu te ramasses seul dans cette grande forêt.

Enfin, je disais ça, mais il y avait aussi des avantages pour moi de dire ça. L'avantage de ne pas me trouver seul dans les bois plus noir que jamais à l'heure de la chasse. Justement, on ne devait pas perdre trop de temps, car le jeu n'étais peut-être pas fini.

- Allons dépêchons-nous avant qu'un chasseur nous remarque...

Et qu'ils croient que nous faisons partie du jeu, m'étais-je dis mentalement. Bref, l'important est de sortir sans se faire voir par les fêtards et ni par la folle aux arbres qui, elle, doit être des plus étrange la nuit. Enfin, je n'en sais rien... Est-ce que je veux le savoir ? Je ne crois pas.


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MessageSujet: Re: You once hated me... Why do you save me now? ✗ Ft. Meri-Hayll McKay.    You once hated me... Why do you save me now? ✗ Ft. Meri-Hayll McKay.  EmptyMer 13 Mar - 13:00


You once hated me.
Why do you save me now?


L'équipe de football... te faire ramasser... démolir... le moindre mot poussé par la jeune femme fit frémir Seith. Elle avait raison, mieux valait déguerpir là et en compagnie d'une seule fille plutôt que de rester cloué sur place à attendre le retour de la meute. Ainsi, après maintes paroles et réflexions, accepta-t-il de la suivre. Il ne broncha pas lorsqu'elle prit sa main, mais nota le fait qu'elle semblait plutôt tactile, comme personne. Touchait-elle toujours les gens comme ça ? Était-ce un comportement normal de cueillir les mains de ceux qui nous entourent ? Mmm...

Seith suivit la jeune femme, qui fit quelques pas vers le lointain. La réflexion qu'ils avaient probablement l'air d'un couple s'éloignant pour... acquérir un tant soit peu d'intimité lui passa par la tête, et il rougit. Par chance, sa sauveuse regardait ailleurs - derrière eux plus précisément - sans cesser d'avancer. La musique, les cris, tout s'estompait petit à petit, ne laissant plus devant eux qu'une masse d'arbre sombre et serrée. En fin de compte, était-ce plus rassurant ? Valait-il mieux se perdre dans la forêt noire ou se faire tabasser par des deux tonnes ? Pour le coup, il hésita. Puis, à croire qu'elle avait été envoyée sur terre pour le sauver, son interlocutrice alluma une lampe torche. Un cercle de lumière taillé à même l'ombre éclaira leur chemin. Tout de même, Seith ne voyait aucune différence entre un tronc et un autre, entre l'enchevêtrement de racines par terre... Il se sentait comme plongé dans un de ces jeux effrayants où la forêt est dense, noire et le tueur proche. Pourvu que la lampe n'ait pas besoin de se recharger à tous les dix pas et que sa compagne ne se mette pas à respirer bruyamment...

Soudain, la chaleur qui émanait de sa main le déserta. Il fixa momentanément sa main, puis reporta son attention sur elle, qui s'excusa et le questionna. "Non, ça va... Je suppose que c'est, juste... Oublie ça... Ça va", répondit-il, gauchement. Inutile de préciser que le froid soudain l'avait inquiété. "Pour ce qui est de te suivre... t'inquiètes. Je n'ai pas envie de me perdre là-dedans..." Il désigna la partie non-éclairée de la forêt du bout du pouce. Déjà que le chemin survolé de lumière était tout sauf attirant... Les derniers mots de sa sauveuse le titillèrent. Il soupira. "Être seul, ce n'est pas la mort." Sa phrase lancée, il la regretta. Évidemment, ce n'était pas la mort d'être seul chez soi, mais ici ? Il jeta un regard par dessus son épaule, angoissé. Ici, être seul était la mort. Le danger pouvait se cacher partout. Archer fut soulagé de l'entendre insister, clamer qu'il valait mieux filer au plus vite.

Il pressa le pas à son coté, les derniers échos de la fête faiblissant et périssant. Les murmures de la forêt remplacèrent le tout. Le silence devint effrayant. Seith l'aurait bien comblé, mais comment ? Hm. Il réfléchit tout en regardant tout autour, comme une proie terrifiée. Ses yeux s'arrêtèrent sur son accompagnatrice. Il avait du mal à se souvenir de son identité, à croire que l'apparition du globe avait lapé le moindre de ses souvenirs. Pourtant, son visage, sa démarche, même sa voix... Tout ça était si familier ! Il fallait peut-être se concentrer sur son comportement pour trouver... Hmm... Qui au monde quitterait volontiers ses amis pour se perdre là-dedans en compagnie d'un mec qui sait à peine se défendre ? Qui... Hm, la question en soit serait peut-être un bon départ, non ? Il essaya. "Au fait... t'es qui ?" Hum. Pas la façon la plus courtoise de demander, mais c'était ça ou le fameux - et ennuyeux - 'Qui es-tu ?'. Il voulut tout de même se rattraper. "Je veux dire... qui... enfin, tu vois... laisse tomber." finit-il par abandonner. Inutile de s'humilier plus avant. Le social, ce n'était vraiment pas son truc. Le social à l'article de la mort au beau milieu de la forêt, encore moins. Mais l'impression de l'avoir déjà vue quelque part ne quittait pas, et il maudit son stress et sa mémoire de lui arracher ce qu'il savait. Au moins son cerveau s'occupait-il à autre chose qu'à paniquer alors qu'il cherchait.

Sans crier gare, une nouvelle question lui vint en tête. Avait-elle peur ? Elle ne semblait pas si inquiète, juste empressée. Ou alors avait-il du mal à lire sa peur sur ses traits ? Il faut dire qu'il faisait sombre... Et si elle craignait la pénombre justement ? Qu'elle ne compte pas sur moi pour la rassurer, alors, se dit Seith, plus désemparé qu'égoïste. Que pouvait-il faire pour la rasséréner de toute façon ? D'un, il n'était même pas sûr qu'elle ait peur et de deux, il n'avait rien, absolument rien d'un protecteur, pour ainsi dire. Un mec qui a du mal à te demander ton nom a sans doute trois fois plus de mal à chasser la terreur... N'empêche, elle l'avait sauvé - ou était en train de le faire. Si elle avait besoin de quoique ce soit, décida-t-il, il l'aiderait. Pour peu qu'elle en manifeste le besoin.
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MessageSujet: Re: You once hated me... Why do you save me now? ✗ Ft. Meri-Hayll McKay.    You once hated me... Why do you save me now? ✗ Ft. Meri-Hayll McKay.  Empty

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