Lorsque la zone est arrivée ○ Ambre descendit des escaliers en courant. Son oncle Edouard était enfin arrivé ! Le sourire aux lèvres, elle se jeta dans ses bras. Cela faisait tellement longtemps qu’elle ne l’avait pas vue ! Il la salua en rigolant et elle fit de même en rigolant.

Alors ma fofolle préféré, tout va bien ? J’espère que t’as bien bossé, je t’ai apporté une petite surprise…

Elle tendit les bras quand il lui tendit un paquet cadeau. Elle ouvrit le paquet de son oncle Edouard, il fallait qu’elle pense à autre chose. C’était un petit livre « Le jardinage en solitaire ». Elle sourit, elle avait toujours adoré jardiner, c’était l’un de ses passion, et son oncle le savait. C’était tout son oncle Edouard ça, les surnoms, les cadeaux, c’était exactement pour ça qu’elle l’aimait tant. Oui, elle avait bien travaillé, elle était même dans les meilleurs de sa classe. Depuis que ses parents avaient emménagé de ce pays pluvieux, elle ne l voyait de moins ne moins souvent et cela lui manquait vraiment. Il était comme un deuxième père pour elle. Ils passèrent à table, l’ambiance était chaleureuse, c’était toujours comme ça quand oncle Edouard était à la maison. Puis, tout à coup, ce fut le drame. Ce fut à ce moment là que la vie d’Ambre bascula. Elle fit tomber sa fourchette, et, elle se pencha pour la ramasser. Lorsqu’elle releva la tête, il était tous partit. Tous, le salon était désert. Son père, sa mère, son oncle Edouard, plus là. Au début, elle cru que tout cela n’était qu’une farce. Mais après mûre réflexions, ils n’avaient pas pu partir aussi vite, et aussi silencieusement. Elle cru ensuite que tout cela n’était qu’un terrible cauchemar. Elle ferma les yeux, et, lorsqu’elle les recouvrit, elle était toujours seule. Seule. La panique l’envahis, elle sortit dehors en trombe, les rues étaient déserte, certains gosse voisins étaient eux aussi paumés. Ok, ce n’était … pas normal. Où étaient les parents bon sang ? Son souffle s’accéléra, non non, elle se barricada chez elle. Elle était réellement seule, comme cela était-il possible ? Elle n’en avait aucunes idées.

Lorsque la panique commença ○ Cela faisait deux jours à présents. La pagaille avait commencé. A quelques pâtés de maison de là, une maison avait prit feu. Deux morts. Des pillages partout en ville. Ambre e pouvait pas se défendre, elle n’avait pas d’arme chez elle, elle était seule. Puis, elle prit la décision de partir. Elle ferma tout à clef, barricada les fenêtres, dans l’espoir que personne ne viendrais fouiner chez elle. Elle attrapa son sac de cours et fourra tout ce qu’elle pouvait y mettre. Une lampe torche, des piles, des élastiques, le livre de son oncle Edouard, un petit couteau, quelque tee shirt et quelque bas. Elle avait peur, des gens allait venir, elle le sentait. Elle avait beau avoir seize ans, elle avait peur qu’ils s’en prennent à elle. Elle regarda son sac ;, elle avait encore de la place. Elle descendit dans la cave, dans le garde mangé et jeta dan son sac des denrées qui sera bonne encore longtemps. Elle déménagea son frigo dans un endroit plus sécurisé de sa maison, il fallait une clef pour y accéder, et c’était elle qui l’avait. C’était au cas où elle repasserait, au cas où ses parents reviendraient. Puis, les larmes aux yeux, elle quitta sa maison en silence, s’échappant par derrière, dans la Forêt de Grahendall qui bordait sa maison.

Lorsque la folie commença à guetter, les pouvoirs à arriver ○ Ambre s’étai endormie. Son sac dans les bras, elle était en sécurité là, dans les bois.
Cela faisait quelques jours qu’elle s’y trouvait à présent. Ou peut être quelques semaines ? Bah, le seul repère qu’elle avait était sa montre. Elle ne comptait plus les jours qui s’étaient écoulé depuis la disparition de ses parents et de son oncle Edouard. Elle n’était pas retournée en ville, elle était restée seule, dans les bois. Elle avait ses habitudes. La journée, elle marchait, errait sans but, et rendait visite aux Edouard. Les arbres étaient tellement gentils avec elle. Le jour, elle s’asseyait aux milieux d’une clairière, et leur lisait le même chapitre : comment soigné un platane atteint de champignons dévastateur. Les Edouard aimaient beaucoup cela. Puis, elle allait confier ses secrets à Edouard 1, un gros platane. Il était gentil avec elle, il ne parlait pas, mais l’écoutait tout le temps. Ensuite, elle allait dessiner sur Edouard 2 et ainsi de suite. Les Edouard arbres étaient devenus ses amis. Un jour, et seulement un jour, elle en avait vu un, un être humain. Il était seul. Lorsqu’il l’avait vu, il s’était approché, ravie de voir une fille visiblement normale, seule. Mais lorsque le pauvre garçon s’était approché d’un peu plus près, il avait prit peur. Il avait vu le regard de la fille, fou, ailleurs, ses cheveux roux coiffés en bataille, sa tenue bien trop parfaite pour une fille qui vivait dans les bois. Et lorsqu’elle avait ouvert la bouche, parlant français au début, il avait reculé. Elle avait commencé à lui parler des Edouard et là, le pauvre garçon partit en courant. Ambre ne le revit plus jamais.
Ambre rouvrit les yeux. Elle posa la main sur son front et se concentra. Elle aimait cela, se créer des rêves. Elle avait découvert cette faculté au hasard. Elle avait découvert qu’elle pouvait contrôler ses rêves, s’en créer des nouveaux, se contrôlait sans qu’elle le sache. Elle en avait donc même déduit qu’elle pouvait le faire sur les autres, mais ne s’y était jamais resté. Elle se créa un nouveau rêve, tout beau. Tout coloré. Elle était dans un mode magnifique. Plein de chêne violet, de platanes roses, des buissons en barbe à papa…. Ambre ferma une nouvelle fois les yeux, parfois, il était bon d’avoir la tête ailleurs.