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 « Les âmes, libellules de l'ombre. » ft. Meri.

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Loup N. du Chesnay
Loup N. du Chesnay

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Et en gros, t'es qui toi? : Français • Fou • Voit des démons • Ceux-ci n'existent que dans sa tête • Vit à l'extérieur de la ville • Consomme des quantités importantes de myrtilles, celles-ci éloignant apparemment les démons et autres créatures infernales • 16 ans • A un petit frère, Stan, de 1 ans son cadet • Stan est le seul à pouvoir calmer Loup • Se blesse parfois tout seul • Se fait peur lui-même • Ne jamais dire « fou » ou « cinglé » ou autre adjectif du même genre devant lui • Parfois victime de crises de violence ou d'angoisse.



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MessageSujet: « Les âmes, libellules de l'ombre. » ft. Meri.   « Les âmes, libellules de l'ombre. » ft. Meri. EmptyMer 6 Mar - 12:44



« Les âmes, libellules de l'ombre. »
ft. Meri.


Les Ombres étaient partout, elles envahissaient le moindre centimètre de la ville. Enfin ville... Pouvait-on appeler cet endroit ainsi ? Loup ne le savait pas et d'ailleurs, il n'essayait pas de répondre à cette question. Un démon voleta près de son oreille et il plaqua les mains sur ses oreilles, tentant de se couper du monde, de s'extraire de cette réalité malsaine. Ils étaient là et lui aussi. Ils volaient, rôdaient, courraient, dansaient et chantaient tout autour de lui. Et Loup ne savait rien. Il ne savait pas comment les supprimer, comment les effacer. Eux, ces diables, ces simples tâches d'encre mouvantes. Il sentit la présence dérangeante d'une énième créature frôler son dos, sa queue lui effleurant en douceur la nuque, presque avec amour, tendresse. Loup se retint une fois de plus de hurler, de cracher sa peur et sa rage. Ils étaient infinis et lui était seul. Seul contre eux tous, seul contre les siens. Car les autres ne le croyaient pas ou le regardaient avec curiosité, comme si c'était lui l'erreur, le problème, la chose.

Mais les autres ne Voyaient pas. C'était aussi simple que cela. Les autres riaient, se moquaient ou frimaient avec leurs flammes, leur vision nocturne et autres pouvoirs parfaits. Ils étaient aveugles, à la merci des Ombres et ils ne s'en rendaient même pas compte. Loup entrouvrit légèrement les paupières. Les choses étaient parties. Où ? Loup ne cherchait jamais à le savoir. Peut-être dans leurs enfers, tout là-bas au centre de la Terre ? Ou ailleurs. Quelle importance ? De toute façon elles revenaient toujours, prêtent à mordre, à harceler, à rendre fou.

Car elles rendaient fou et Loup ne tomberait pas dans le piège. Il allait trouver, oui. Un jour il saurait comment les faire disparaître, comment les supprimer. L'exorcisme existait, il le savait. Ses doigts se refermèrent sur le petit rocher, son ancre, sa vie, son âme. Sans lui il serait mort, perdu, échoué. Son âme serait partie loin, s'envolant dans les cieux, dansant parmi les étoiles. Et Loup serait resté seul, seul avec son esprit. Un éclat de rire le fit sursauter et il se redressa, maintenant seul. Cela faisait une semaine que les adultes avaient disparu sans prévenir. Une semaine que tous les moins de vingt-et-un ans erraient dans la ville, complètement perdus. Plus personne pour les nourrir, pour les choyer, pour les occuper. Plus personne pour donner des ordres... Et pour Loup cela avait signifié la fin. Oh non pas que ses parents lui manquent ou qu'il ne sache quoi faire, simplement les démons étaient arrivés en masse, attiré par l'absence des adultes. Ils avaient tournoyé, occupant chaque millimètres de l'espace vital du garçon. Et lui, pauvre fou, n'avait rien dit.

Il repéra le groupe de filles et son sang ne fit qu'un tour. Une ombre les suivait, s’aplatissant sur le sol dans l'espoir d'être invisible. Elle est stupide, n'est-ce pas Loup ? Complètement. Loup était entièrement d'accord avec le rocher. L'Ombre était invisible aux yeux de tous alors quel intérêt de se cacher ? Va prévenir les humaines. Loup sauta au pied de la murette sur laquelle il était perché depuis maintenant trois heures et quarante-sept minutes et s'élança en direction du groupe. Préviens-les. Il accéléra l'allure et l'Ombre fit de même, produisant des bonds complètement désorganisés. Elle s'apprêtait à s'accrocher à la première fille mais Loup fonça droit devant, la percutant avec force. Ils tombèrent tous les deux et Loup se rattrapa de justesse, tombant sur les mains. Les autres filles les regardaient assez bizarrement mais il passa outre, s'en rendant à peine compte. Le démon était toujours là, à quelques mètres, simple tâche d'encre le fixant en grognant.

« Shht, il est toujours là. »

Il savait de quoi il avait l'air, à fixer le vide d'un air presque terrifié. Il avait souvent entendu ce mot et il savait parfaitement qu'il était faux.
FAUX.


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Meri-Hayll McKay
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MessageSujet: Re: « Les âmes, libellules de l'ombre. » ft. Meri.   « Les âmes, libellules de l'ombre. » ft. Meri. EmptyDim 10 Mar - 17:59


✰ Loup and Me ✰




Strange Guy
J'avais envoyé un texte à toutes mes amies pour qu'on aille près du parc de la plage. Seulement pour sortir et faire autre chose de nos vies que la fête. Oui, c'est bien amusant faire la fête, mais à trop la faire ça devint plate... Mais vraiment PLATE. Alors, nous nous sommes rejointes près de chez moi. La voiture était là j'embarquai et on mit la musique à plein volume et les fenêtres baissées. On se dirigea vers cet endroit à vive allure et en chantant toutes. J'aurais bien dit qu'on se saurait sentit à cet instant seules au monde... Mais nous l'étions déjà. Déjà seules, car les rues matin ou soir était souvent sans vie comme si la ville aurait été inhabitée pendant des jours. Bref, comme dans les films d'horreur sauf que cette fois... Les habitants y sont pris au piège et que personne ne peut venir comme si notre ville était en quarantaine...

J'essayai de chasser de mon esprit cette idée de quarantaine, car ce qui était sûr pour moi c'était que je voulais pouvoir quitter cet endroit et rendre visite à ma mère au Japon. Même si elle ne se souvient pas de moi... La voir me ferait du bien, car je me rappellerais ce qu'elle me dirait dans les moments difficiles et peut-être qu'elle serait me consoler. Je me sentis secouer de gauche à droite et j'entendis:

- Hell ? Ça va ?

Je sorti enfin de mes penser et réalisai que nous étions arrêtés. Toutes me regardèrent inquiètes. Je leur souris.

- Ce n’est rien, je ne faisais que penser.

À ce moment-là les questions me fusillèrent. Je n'avais certe pas envie de leur dire ce qui se tramait dans ma tête. Surtout, ce à quoi je pensais était à cause de la peur de ne plus avoir mes parents... De plus revoir celle qui m'avait élevé. Elles me demandaient à quoi je pensais, si j'étais mal et plein d'autres questions. Je les regardais et leur dit que j'avais seulement besoin de prendre l'aire. Nous décidâmes de toutes sortir de la voiture et de se rendre à pied au parc de la plage.

Nous parlions et rions comme des folles... Ouais ! Jusqu'à ce que quelque chose me fonce dessus. Ce qui donna comme réaction une Meri-Hayll par terre et surement sale, maintenant. Je me relevai, sourcils froncés et regardai le jeune garçon devant moi. Lorsque je me mis sur pied et me déblayai de la saleté qui pouvait s'enlever, je lui dis ma façon de penser.

- Par chez toi, on ne s'excuse pas quand on fonce dans quelqu'un ? Ou tu n'as tout simplement jamais appris les bonnes manières avec les filles ? Non, mais c'est tu aurais pu au moins m'aider à me relever.

Mes amies étaient d'accord avec moi et elles semblaient aussi le trouver plus qu'étrange. Il n'avait pas l'air d'avoir entendu ce que je lui avais dit. Pour qui se prenait-il pour me foncer dessus sans raison ? Je me mis à lui faire des ''bonjour'' avec mes mains pour voir s'il était parmis nous et pas seulement physiquement, mais mentalement. Tout d'un coup, il finit par me dire d'arrêter de parler, car il était encore là.

- Qui est toujours là ? Je ne vois personne à part toi, mes amies et moi. Donc... De qui ou de quoi tu parles ?

Sérieusement, il devenait de plus en plus bizarre cet enfant. J'avais l'impression qu'il disait n'importe quoi, car sérieusement, il était la seule personne de la gent masculine. Je ne comprenais pas du tout de quoi il parlait.




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Loup N. du Chesnay
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MessageSujet: Re: « Les âmes, libellules de l'ombre. » ft. Meri.   « Les âmes, libellules de l'ombre. » ft. Meri. EmptyDim 10 Mar - 18:51



« Les âmes, libellules de l'ombre. »
ft. Meri.


Qui était toujours là ? Lui bien sur, le démon, la chose ! Mais les autres ne voyaient rien, étaient comme des nouveaux-nés face au monde. Simplement incapable de se défendre face à des réalités qu'ils ne pouvaient entrevoir. Loup frotta ses paumes de main endolories et se redressa à genou, époussetant sa chemise autrefois blanche. Il se hissa lentement sur ses pieds, sans quitter le démon du regard. Pas une seule fois l'un des deux ne cilla. La chose retroussa lentement ses lèvres sur ce qui devait être des crocs et Loup frissonna, retenant un gémissement de terreur. La créature pouvait tuer l'un d'entre eux en moins d'une seconde, proche comme elle l'était. Et pourtant elle n'attaquait pas. Elle fit un pas en avant et le garçon recula en sursautant, son coeur battant la chamade. Sa respiration s'accéléra et il plaqua de nouveau ses mains sur ses oreilles, fermant si fort les yeux que des éclairs rouges apparaissaient. Qui était là ? Qui était là ? Loup, il est là.

« Mais ta gueule ! »

Loup rouvrit les yeux d'un coup, lançant le rocher de toute ses forces, le plus loin possible de lui-même. La petite masse rocheuse rebondit contre le trottoir et le garçon regretta aussitôt son geste, oubliant un bref instant la chose, la fille et les autres pour se précipiter vers le caillou. Stupide Loup, ce n'est pas moi qu'il faut lancer. Aux intonations du rocher Loup comprit qu'il était fâché. Sentant les larmes lui monter aux yeux ils cligna précipitamment des paupières, tentant de les refouler du mieux possible. Il pivota vers le démon qui grogna avant de se distordre bizarrement. Réponds à la fille, Loup. Réponds-lui.

« Le Démon. »

Loup lança un regard étonnament lucide à la fille avant de se rapprocher d'elle, se plantant à une dizaine de centimètres d'elle. Il la fixa longuement, attendant un geste, un mot. Il savait que les autres riaient, il savait que personne ne le croirait. Parce que personne ne le croyait jamais.

« Ça vous fait rire hein ? C'est drôle ! Ah ah ! »

Loup quitta sa place face à la fille et s'approcha d'une autre, l'attrapant par le col.

« Drôle n'est-ce pas ? Aller, avoue ! »

Il la repoussa avec brutalité, la regardant trébucher. Loup ! Shht, calme. Brusquement rappelé à l'ordre Loup se calma instantanément. Tu crois qu'on va te croire quand tu agis ainsi ? Non, bien sur que non. Ça confortait juste les gens dans leurs hypothèses erronées. Erronées. Quelques filles ricanaient toujours, d'autres avaient arrêté. On ne riait plus quand la source du rire s'énervait... Vraiment. Un sifflement suraigu vrilla les tympans de Loup qui recula de quelques pas. Où ? Où !

« Il est là... »

Sa voix dérapa dans les aigus et il préféra se taire, fouillant les alentours du regard. Son coeur battait de nouveau beaucoup trop vite et il cligna des yeux, un cri de rage et de peur mêlées coincé au fond de la gorge.


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